Allemagne
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Toujours aussi plat ! Du 2 au 11 octobre 2009

Quand on repense aux heures passées dans ou devant les ambassades, puis aux postes de douane et à tout l'argent dépensé pour obtenir nos précieux visas... Vive l'Europe ! C'est à peine si l'on se rend compte que l'on change de pays, juste un panneau sur le bord de la route qui nous annonce que nous sommes en Allemagne.
A notre arrivée en Norvège, il y a quelques mois, on commençait à se dire que le retour approchait, mais là ça se rapproche vraiment beaucoup. Nous retrouvons l'Europe, celle de l'euro.

Nous mettons le cap sur Kiel, où nous attendent Heiko et sa femme Nadia. Nous avions rencontré Heiko sur les routes de Norvège où il offrait un voyage à sa fille Anna pour ses 18 ans et, après une très bonne soirée passée ensemble, il nous a invités à faire une halte chez lui, sur le chemin du retour (première halte d'une longue liste !). Nous sommes accueillis comme des rois et ils nous font visiter les coins verts de la ville et ses environs. Et, comme Heiko adore être entouré d'eau, on prend des petits ferries originaux. Un ferry playmobil et un ferry volant !











La ville de Kiel est jumelée à celle de Brest et ça, ce ne doit pas être un hasard. Kiel aussi fut largement bombardée et reconstruite dans le même style que Brest, pas terrible comme centre-ville, mais on y trouve toutes les pièces dont on a besoin pour refaire une santé à nos vélos (encore !).
Il faut dire que dans cette partie de l'Allemagne aussi les vélos sont rois, avec des pistes cyclables partout (avec des indications tellement bien faites que l'on ne se perd pas) et des magasins de vélos presque à chaque coin de rue.

Pendant nos balades autour de Kiel une chose nous amuse. Tous les piétons respectent scrupuleusement les feux rouges. On est dimanche, il y a très peu de circulation, mais chacun attend patiemment que le petit bonhomme passe au vert, même si les rues sont désertes. Heiko nous explique que les Allemands aiment les règles et les respectent.

Nous quittons Kiel et suivons, sur une centaine de kilomètres, le Kiel Kanal, un étroit bras d'eau de mer qui relie Kiel à Hambourg. Le trafic y est vraiment impressionnant et c'est parfois six ou sept gros cargos qui se suivent à la queue leu leu.
Cela n'a pas l'air de perturber les oiseaux et canards de toutes sortes qui sont, eux aussi, très nombreux.




Les paysages sont toujours aussi plats. Un paradis pour les pédaleurs que nous sommes mais c'est un peu monotone (jamais contents...). Un plus par rapport au Danemark, en Allemagne il y a beaucoup d'arbres ce qui donne un peu de "relief" aux paysages et les rend moins lassants.
En plus, les Allemands sont de vrais spécialistes de la retap des vieilles maisons ou granges. Ils y aménagent leur demeure tout en conservant intacts le style et le charme d'autrefois. Briques rouges et bois apparent, magnifiques jardins parfaitement entretenus : on se croirait dans les pages d'un magasin de décoration.


Et puis, l'Allemagne c'est aussi LE pays de la bière et nous, on a compris pourquoi ! Ici quand vous achetez une bière et qu'elle est plutôt pas très fraîche, c'est pas un problème. En arrivant au bivouac vous la posez dans l'herbe et, le temps de monter la tente et de lancer la préparation du repas, vous avez une bonne bière bien fraîche. On trouve même de la bière Maisel (vous savez... c'est le nom de famille de Lolo) !
Ceci dit, la chute des températures rend le camping bien moins agréable. Quand on est dans nos duvets en chaudes plumes de canard tout va bien, mais le matin quand il faut en sortir... glaglagla que c'est dur !

Une dernière chose : après plus de trois mois en Scandinavie où le coût de la vie est l'un des plus élevés au monde, quel bonheur de retrouver des prix normaux en euros. On peut enfin acheter ce que l'on a envie de manger et non plus la promo de la semaine ou les articles bientôt (ou déjà) périmés, à moitié prix !


Corinne, le 9 octobre 2009, Langen en Allemagne.