Turkménistan
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Pêche aux infos pratiques


Asie centrale, nous voilà ! Du 18 août au 21 septembre 2008

Nous voilà aux portes de l'Asie centrale : les visages ronds aux yeux bridés, les yourtes, le coton, les grandes steppes désertiques, les hauts sommets... Une nouvelle étape du voyage.
Mais, avant tout cela, redescendons sur terre et accomplissons les formalités pour sortir d'Iran et entrer au Turkménistan. Ce n'est pas que ce soit compliqué, mais passer une frontière dans cette partie du monde s'avère bien plus long que dans les Balkans, par exemple. Plus de 2h30 pour enfin laisser reposer tranquillement nos passeports dans leurs pochettes. On nous demande 10 fois nos passeports !!! Un douanier iranien reste scotché une bonne vingtaine de minutes sur nos visas pour être vraiment bien sûr qu'ils soient authentiques ; côté turkmène on passe un à un tous nos sacs aux rayons X.

A peine franchi le pont qui sépare l'Iran du Turkménistan, les visages prennent les traits d'Asie centrale. Impressionnant ce changement rapide, la frontière doit vraiment être très hermétique.

Une heure après nous sirotons notre première bière après un mois d'abstinence... le verre se vide vite !
Après quelques kilomètres, nous passons un poste de police, il va encore falloir sortir nos papiers... Hé bien non, au lieu de ça on se voit offrir le thé et le melon vert !

Jour après jour le soleil se fait moins violent, il devient nettement plus agréable de pédaler l'après-midi, parfois même en polaire ! Il faut dire que, ces jours-ci, le vent est de face...

Nous renouons avec le camping sauvage, la liberté. Le matin, lorsque le soleil dort encore, il fait vraiment froid, à peine 10°C ; nous ne sommes plus habitués ; il va pourtant falloir s'y faire, les températures vont fortement chuter les prochains mois.






Nous pensions pouvoir traverser tout le pays à vélo pendant nos 5 jours de visa, malheureusement nous ne trouvons pas le raccourci que nous avions repéré sur la carte et qui nous aurait fait gagner en gros 80 kilomètres. Ce n'est pourtant pas faute de questionner les locaux ; quant aux panneaux il ne faut pas compter dessus, il n'y en a pas, mis à part un ou deux faits main !
Du coup, trois jours de vélo, une nuit de train entre Mary et Turkménabat, et une matinée pour gagner la frontière.
Cela ne laisse pas beaucoup de temps pour découvrir le pays.



Nous parcourons essentiellement la campagne, le désert (sur de la route goudronnée), et traversons quelques petits villages, ce qui nous permet quelques sympathiques rencontres (notamment un bras de fer avec un restaurateur, perdu d'avance pour moi, vu le gaillard...).



Nous sommes déçus de ne pas visiter Ashgabat (notre visa ne nous y autorise pas), qui, paraît-il, possède une architecture plutôt extravagante et où tout est fait pour mettre en valeur le feu dictateur Niyazov, aussi appelé le Turkmenbashi - père des Turkmènes. Cependant nul besoin de se rendre à la capitale pour voir son portrait géant.

Loïc, le 25 septembre 2008 à Bukhara, Ouzbékistan.