Monténégro
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Traversée du Montenegro (montagnes noires), du 27 mai au 1er juin 2008
Le passage de la frontière se fait sous un soleil de plomb, et cela continue les jours suivants. Entre 1Oh et 18h il fait entre 30° et 37°... pas très facile de pédaler dans les montagnes par cette température.
Du coup nous changeons un peu l'organisation de nos journées. Nous nous levons vers 5h30 – 6h pour commencer à pédaler vers 7h30 lorsqu'il fait encore bon, et nous faisons une grosse pause de midi à 15h. Mais même comme ça c'est dur, car ici les montagnes sont bien plus hautes qu'en Croatie.
Notre première après midi au Monténégro nous déçoit un peu : côte autour de la première baie très bétonnée et route très passante avec des conducteurs un peu excités.
En plus mon compteur se détache et nous le retrouvons écrabouillé...
Je ne sais pas où je vais en retrouver un...
Heureusement le lendemain c'est beaucoup mieux. La deuxième baie est beaucoup plus jolie, la route passe tout près de la mer et il n'y a pas beaucoup de voitures.
En demandant notre chemin nous rencontrons Ismaël, qui a travaillé 18 ans en France et qui parle très bien français. Il nous offre une bière et essaie de nous convaincre de prendre la nouvelle route qui coupe la montagne par un tunnel plutôt que l'ancienne, qui monte tout en haut. Mais on y va quand même.
Effectivement ça monte longtemps longtemps longtemps... mais le paysage vaut l'effort demandé.
Ici nous retrouvons l'accueil chaleureux de la France et de l'Italie, les coups de klaxon et saluts d'encouragements. En haut de la montagne, un vendeur de boissons fraiches m'offre même une bouteille d'eau.
Par contre nos ennemis les insectes sont toujours présents, Lolo n'en peut plus...
Nous arrivons au lac de Shkodrës. Nous le longeons encore par les routes de montagnes toujours aussi belles. Par ici, le temps semble s'être arrêté. Aux détours des chemins on croise des ânes portant leur fardeau, des femmes travaillant dans les champs et des hommes faucille à la main. 
Et sur les routes nous croisons plusieurs tortues (petite pensée pour Chantal).
La traversée de ce pays aura été courte, mais un régal pour les yeux et pleine de bonnes surprises, comme ces 3 heures de pause de midi où, malgré l'ombre la chaleur était terrible. Loïc ne rêvait que d'une chose, une bière fraîche. Avant de repartir il est allé demander de l'eau chez une vieille dame, qui lui a servi... un verre de bière fraîche !
Ps : un coucou spécial à tous les élèves de Géraldine. Elle nous a dit que certains d'entre vous suivent de près nos péripéties.
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Corinne, le 1er juin 2008 à Ulcinj. |
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