Italie
Retour liste pays

Agrandir le plan Lien vers les photos Picasa en Italie.


La traversée de l'Italie, suite et fin, du 6 au 8 mai 2008

Après un peu plus de 2 jours de pause à Venise nous reprenons la route. Nous en savons un peu plus sur ce que devrait être la suite de notre itinéraire : une brève traversée de la Slovénie, puis la Croatie, le Monténégro et l'Albanie.
La route vers Trieste est un genre de ligne droite pas très intéressante, et les détours vers la côte n'y changent pas grand-chose. Par contre les derniers kilomètres avant Trieste, sur la "strada costiera", remontent très sérieusement le niveau : une vue magnifique sur la côte depuis les falaises. Ca fait du bien de revoir la mer (les stations balnéaires passées plus tôt comptent pour du beurre...) ! Nous apercevons la Slovénie.

La ville de Trieste est quant à elle agréable le long du port.

La plaine du Pô nous a donné de mauvaises habitudes sur plusieurs jours : du plat, du plat, du plat. Désormais ça change : il faut mouiller la chemise pour avancer, et la moyenne chute...
Dernière nuit en Italie dans les montagnes, au revoir la mer... Le lendemain nous attendent 2 frontières !

Loïc, le 11 mai 2008 à Cres en Croatie.


La traversée de l'Italie, du 28 avril au 5 mai 2008

Après une bonne douche et une matinée de repos dans un camping au bord du lac d'Iseo, nous voilà prêts à repartir. Le pont du 25 avril est terminé et les motards fous ainsi que les crâneurs aux belles voitures sont retournés au boulot. Du coup, nous pouvons enfin pédaler dans le calme.





Et puis on commence à mieux se débrouiller pour trouver notre chemin malgré le manque de panneaux sur le réseau routier secondaire. Heureusement que Lolo est un pro de la boussole !

Nous retrouvons donc les petites routes de campagnes où nous aimons rouler.
Même si parfois on se retrouve face à de sacrées pentes ! Eh oui 21%, nous l'avons montée, bon c'est vrai en poussant un peu les vélos, mais quand même!








Et ça valait le coup, car en nous arrêtant demander un coin de pelouse dans un hameau, un accueil royal nous est réservé : invitation à dîner et à prendre le petit déjeuner, installation de notre tente au sec. "Grazie" à vous tous!


Après la région des lacs, nous traversons la plaine du Pô, qui ressemble beaucoup à la Beauce de chez nous, avec en plus d'immenses vergers.


Et puis vous voilà enfin à Venise !
"Bellissima" nous disaient beaucoup d'Italiens quand on leur disait qu'on y allait. Et ils ne se trompaient pas ! Quel plaisir de se balader sur les canaux, de se perdre dans ce labyrinthe de ruelles et de sentir ce bon air iodé ( important pour des Bretons en mal d'océan !).






Et en plus partout il y a des choses délicieuses à manger ! Pizzas, toasts, glaces, gâteaux... Après plus d'un mois de pâtes, riz et sandwiches, nous ne savons plus où donner de la tête!!!






En tout cas nous apprécions bien l'enthousiasme et la bonne humeur des Italiens. Au pays du vélo les cyclistes sur routes que nous croisons nous encouragent chaleureusement ; et malgré la barrière de la langue de nombreuses personnes restent discuter avec nous dans un franco-italien où l'on arrive à se comprendre.

Et dans ce pays où nous avons souvent du mal à trouver un coin pour planter la tente, on nous prête toujours un coin de pelouse.
Une seule déception : au pays du soleil il pleut aussi, mais juste des petites averses, du pipi de chat à côté de ce qu'on a eu avant !
Corinne, le 5 mai 2008 à Venise.


Début de la traversée de l'Italie

Finalement, comment avons-nous franchi le col du Simplon ?

Nous voilà en Italie et il y fait chaud ; est-ce dû au soleil ou à la douce émanation des pots d'échappement, je ne saurais le dire. En tout cas il ne pleut plus !

Les 2 premiers jours ont été agréables, les 3 suivants nettement moins : le 25 avril étant férié, cela faisait un week-end de 3 jours que les Italiens ont passé à sillonner les routes.C'est incroyable le nombre de motos qu'il peut y avoir. Il y en a tellement qu'ils ne se saluent plus entre eux, c'est pour dire ! L'endroit où nous nous trouvons y joue peut-être aussi, nous sommes obligés de passer d'agglomération en agglomération...

Cependant nous sommes quand-même dans la région des grands lacs, entourés de montagnes, ce qui nous permet de respirer et de nous reposer de toute cette circulation.


Et les pizzas et pastas italiennes ne sont pas qu'une légende !

Nous espérons moins de circulation sur les routes une fois les Italiens de retour au boulot!
Loïc, le 28 avril 2008 à Iseo.