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Petit bilan après un mois de voyageMalgré la météo hivernale nous restons motivés et prêts à continuer ! Les mollets ne tirent pas, ils commencent même à être rodés...En France nous avons pu voir encore bon nombre d'amis et de la famille, ce qui nous a bien fait plaisir et nous a permis un "décollage" en douceur ; nous nous sommes également rendus compte de la richesse des rencontres, que ce soit pour quelques minutes ou plusieurs heures, et de l'envie ou de l'enthousiasme que notre voyage suscite auprès des personnes avec qui nous en discutons. Le tout est de ne pas avoir peur d'aller bavarder avec des personnes que l'on ne connaissait pas 2 minutes auparavant. C'est vrai qu'en ça l'originalité de nos vélos nous aide bien, mais aussi nos gwenadu (drapeaux bretons). Ainsi que d'avoir le temps de prendre le temps. Il suffit ensuite d'ajouter le sourire, et nous avons le passeport pour discuter et discuter encore... Nous en oublierions presque de pédaler ! Les choses seront peut-être moins simples lorsque nous ne maîtriserons plus la langue du pays. Cette longue traversée de la France nous a fait découvrir des régions jusqu'alors inconnues pour nous petits Bretons... Donc que du bon, si ce n'est bien sûr la calamiteuse météo. | |
| Loïc, le 22 avril 2008. | |
Morvan, Jura, puis direction Lausanne du 10 au 18 avril 2008Je crois que nous allons pouvoir renommer notre site internet: "Coco et Lolo font du vélo sous des trombes d'eau". Y en a marre de la pluie !!! Nous sommes partis sous le crachin de Couloutre, chez la dame qui nous prêtait un bout de terrain , cela s'est vite transformé en pluie, et sous ce ciel bouché la Puisaye était un peu glauque. Puis nous sommes arrivés dans le Morvan, un coin que l'on a bien aimé. Cela ressemble un peu à l'Auvergne, très vert et surtout bien vallonné . Enfin des chouettes descentes où l'on a pu filer comme l'éclair.Nous y avons rencontré Gérard, Pascale et Yannick ainsi que leurs voisins avec qui nous avons passé un très bon après-midi. |
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| Un grand merci également à Maryvonne avec qui nous avons passé une excellente soirée au coin du feu pendant que dehors, la pluie tombait encore et toujours ( et nous ne sommes pas prêts d'oublier les pains au chocolat tout chauds du petit déjeuner). |  |
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Puis nous nous dirigeons vers le Jura où nous avons rendez-vous avec Nathalie et Michel, qui eux aussi vont partir pour un grand voyage (départ prévu dimanche 20 avril). On y passe une soirée très sympathique, on discute voyages et on s'échange des infos et astuces. |
| Ensuite petite journée de pédalage jusqu'à Pontarlier où nos sudistes préférés viennent passer la soirée avec nous : Arnaud et Marie qui traversent la France juste pour nous ! Entre notre apéro improvisé à l'hôtel de France et un bon resto, on se régale et surtout on rigole bien. | |
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| Une journée de rab' à Pontarlier passée en grande partie à discuter avec Laurent-Alain, rencontré le midi, et une nuit à l'auberge de jeunesse par manque de courage pour affronter la pluie. Le jour suivant nous nous dirigeons vers la Suisse, direction Lausanne, Sion et le col du Simplon. |
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| Corinne et Loïc, le 20 avril 2008. | |
Touraine, Sologne et Puisaye, du 03 avril au 09 avril 2008Nous voilà prêts à repartir sur les routes après une soirée agréable et une bonne nuit reposante. Steph' et Touti sont déjà au travail, et lorsque je claque la porte au moment de partir, Corinne me demande si j'ai bien ma veste... bien sûr je l'ai oubliée à l'intérieur... obligés d'attendre le soir pour la récupérer. Nouvelle boulette de Lolo La Gaffe... nous avançons de 10 km ce jour-là !Pour l'anniversaire de Corinne, sa maman et ma tante nous rejoignent à Fontaines-en-Sologne. Face au froid, l'idée initiale de camper tous ensemble fait place à la location d'une chambre en gîte (tenu par Bernard et Liliane qui nous ont offert un chaleureux accueil. Si vous passez par là nous vous le conseillons fortement !). Pas de regret, nous y passons un très bon week-end ! | |
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| L'adage du mois d'avril n'aura jamais pris autant de sens pour moi... Températures proches du zéro, pluie, grésil. Ah, en avril ne te découvre pas d'un fil ! |
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| Après le plat de la Touraine et de la Sologne, des bords de Loire et ses châteaux, nous avons traversé les collines du
Sancerrois. En ce moment nous empruntons les petites routes perdues sur les collines de la Puisaye, dans la campagne profonde. On y trouve de belles longères retapées, d'autres complètement à l'abandon. Et toujours le petit clocher qui donne tout son cachet au village. C'était bien agréable de traverser les forêts et longer les étangs de la Sologne, mais nous préférons le relief des collines. D'abord parce que les paysages vallonnés sont plus à notre goût. Mais aussi parce que le vélo est tellement plus plaisant dans les descentes que ça vaut bien le coup d'affronter quelques côtes (je sens que lorsque les montagnes arriveront nous regretterons la "platitude" de la Sologne !). Hier soir nous ne trouvions pas d'endroit pour planter la tente, nous avons donc toqué à une porte où l'on nous a gentiment prêté un petit bout de terrain.  Nous voilà bloqués sous la tente, la pluie tombe encore et encore ce matin. Le petit dej' est dégusté, Corinne repart pour un
bout de dodo.En fin de matinée surprise, la dame chez qui nous avons planté la tente nous invite pour le déjeuner, chouette nous décoinçons de la tente ! En plus nous pouvons mettre le site à jour, merci beaucoup ! | |
| Loïc, le 09 avril 2008. | |
La route de Nantes à Tours, du 29 mars au 02 avril 2008 Après avoir repris des forces chez Tonio et Val, nous voilà repartis sur les routes. Un petit crochet par Roz Arvor pour dire au revoir à ma ptite
Sylvie, et nous voilà sur les bords de Loire. On découvre une région très chouette. La Loire est très sauvage et impressionnante par sa grandeur.
Et malgrè la pluie (et oui on a beau avoir quitté la Bretagne les gros nuages gris nous suivent) on voit pas mal d’oiseaux, entre autres des canards
et des hérons cendrés.On traverse les vignobles, et leurs multiples caves à vin, et aussi les villages en pierre de tuffeau et leurs maisons troglodytes. | |
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| En plus par ici on rencontre pas mal de cyclistes, qui souvent intrigués par nos vélos couchés, ou attirés par notre drapeau breton s'arretent
discuter avec nous (merci pour vos encouragements !). Le circuit « la Loire à vélo » est vraiment très bien aménagé et très varié, alternant bords de Loire et petites routes de campagne ; et comme tout est fléché on ne se perd même pas ! Puis nous voilà arrivés à Tours, où un super accueil nous est encore réservé chez Touti et Steph... Une bonne nuit dans un vrai lit et ça repart ! |
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| Corinne, le 03 avril 2008. | |
2 jours de repos à NantesAprès une journée à pédaler de toutes nos forces pour arriver mercredi soir chez Tonio et Val, on ne regrette pas nos efforts.Un lit, un vrai tout beau nous attend, ainsi qu'une bonne douche et une invitation à manger chez SR et Mélanie... Waou, ça fait du bien, et surtout ici TOUT est sec !!! On profite de notre passage à Nantes pour régler quelques petits détails techniques à Mondovélo, avancer le site internet ( lentement très lentement), et puis aller voir mes p'tites collègues qui me manquaient déjà à Roz Arvor! Et malgré le bazarre que l'on met chez eux, en hôtes parfaits, Tonio et Val nous organisent même une soirée avec nos amis de Nantes. |
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Avec tout cela on a du mal à décoller et on prolonge notre séjour jusqu'à samedi matin ! |
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| Corinne, le 28 mars 2008. | |
Brest -> Nantes, du 20 au 26 mars 2008Lien vers les photos du départ Les élèves de l'école de Coat-Edern, la famille et tous les proches sont au rendez-vous !
C'est le jour du grand départ, nous sommes tous rassemblés dans la cour de l'école à Plouzané. Nous
ne savons plus où donner de la tête devant tout ce monde réuni juste pour nous, il y a de
l'émotion dans l'air !L'école nous offre même en avant-première le t-shirt des 30 ans de l'école, bravo à Lucie qui a gagné le concours de dessin ! Le Télégramme et Ouest-France sont également de la partie. Arrive alors le moment de partir, sous le crachin breton, et nous sommes une dizaine à prendre le départ à vélo. Un petit coucou au garage de Fred, puis un arrêt chez ma grand-mère à Brest pour lui présenter nos vélos. "Ca a l'air confortable !". Nous filons ensuite à l'établissement de retraite de Ponchelet pour saluer les résidents qui vont suivre également nos péripéties. |
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| Les derniers amis qui nous suivaient nous disent au revoir au pont de Plougastel, puis nous posons nos sacoches à Lopheret
chez ma soeur. La famille nous rejoint pour le repas après cette journée riche en émotions. Douche, chaleur, bonne cuisine ; profitons-en, ce ne sera pas comme ça tous les soirs !  Le lendemain nous peinons à décoller de chez Géraldine et Marc, il faut dire que nous y sommes bien, et dehors il pleut...
Ce n'est qu'en fin de matinée que nous partons, sous la pluie ; quelques kilomètres plus loin nous nous arrêtons chez
Erwan à l'Hôpital-Camfrout prendre l'apéro et manger un bon petit plat improvisé... ça commence bien ! Puis Erwan nous fait
le plein de notre lecteur mp3 pour le voyage, merci ! En fin de journée nous gagnons le canal de Nantes
à Brest du côté de Port-Launay, après avoir vaincu les grosses côtes entre le Faou et Pont-de-Buis, ainsi que les averses de grêle.Nous faisons des rencontres bien sympathiques. A Châteauneuf-du-Faou, lorsque nous cherchons de quoi manger pour le midi nous faisons la connaissance de 3 gars très sympas ; nous discutons puis ils nous proposent de nous emmener au Leclerc (ce qui nous évite plus de 2 km de bonnes côtes sous la pluie !!!), ce qui nous permet en plus de faire des réserves pour passer le week-end de Pâques. Merci beaucoup, et si vous vous reconnaissez envoyez nous une adresse pour une carte postale !  Les jours suivants nous alternons canal et départementales selon l'état du chemin de halage. En effet une après-midi
à rouler dans la boue après Port Carhaix nous dissuade de suivre exclusivement le canal jusqu'à Nantes. Heureusement nous
frappons à la bonne porte à Saint-Guelven : Micheline, que nous ne connaissions pas, accepte de nous prêter son tuyau
d'arrosage pour une scéance de nettoyage vélos ! Nous avons droit ensuite à un bon café avant de reprendre la route.
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Nous trouvons sans difficulté chaque soir un endroit pour planter notre tente. Mais celle-ci est bien humide et ne veut pas sécher ; de même les duvets sont tout humides le matin à cause de la condensation... c'est que certains jours il fait moins de 5° sous la tente au petit matin ! Mais nous n'avons pas froid. Nous ne regrettons d'ailleurs pas d'avoir investi dans du matériel étanche que nous avons pu valider sur cette étape fort pluvieuse : sacoches, pantalon, veste, chaussettes... La quasi totalité de la dernière journée se passe sous la pluie, décidément nous n'aurons vraiment pas été gâtés pour cette première semaine ! Arrivés à la Chapelle-sur-Erdre (Nantes) Chantal nous accueille dans son petit nid douillet et nous offre le thé et une tarte au chocolat, ça fait du bien après cette journée trempée. Puis nous rendons visite à VIF où je retrouve les collègues, nous y faisons quelques essais vélos pas tristes du tout ! Puis direction Saint-Herblain chez Tonio et Val, qui nous hébergent pendant notre pause nantaise. Chouette, un vrai lit, une douche, et tous les amis de Nantes ! Et si nous attendions le soleil avant de repartir ??? Quelques boulettes : Coco et Lolo Lagaffe !
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| Loïc, le 28 mars 2008. | |
Lien vers les photos de la fête d'avant départ |
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La meilleure boulette de l'étape : le 1er soir où nous plantons la tente, le sol est dur, nous mettons donc seulement 3 sardines
à peine enfoncées. Le lendemain juste après que Corinne ait vidé la tente (en terminant par l'appareil photo, il a eu chaud !),
une rafale de vent la fait s'envoler... elle retombe dans le canal ! Aïe aïe aïe !!! Elle joue au yoyo entre le milieu du canal et la berge,
et poursuit son chemin vers l'écluse... Sentiment d'impuissance... Vu la couleur de l'eau et la température, j'hésite à
plonger... petit à petit, tout en suivant notre maison flottante, j'enlève veste, chaussures et pantalon. Par chance un coup de vent
rapproche la tente, alors qu'elle commençait à sérieusement prendre l'eau, et je peux l'attraper en rentrant dans le canal jusqu'à mi-cuisse...
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