Danemark
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Enfin un pays plat ! Du 23 septembre au 2 octobre 2009

Du bateau nous voyons la côte danoise se dessiner et, miracle, ça a vraiment l'air tout plat ! Cela ne serait donc pas une légende ! Youpi ! Il y a quand même un petit détail dont on ne nous avait pas parlé : le vent. Imaginez le vent qui souffle sur les sentiers côtiers finistériens, un jour de tempête, voilà par quoi nous sommes accueillis ! Et, bien sûr, il souffle pile-poil d'en face. Après la pluie, les montagnes, la chaleur torride et le sable, nous nous sommes trouvé un nouvel ennemi...
Nous passons 3 ou 4 jours à nous battre contre lui pour chaque kilomètre parcouru, puis il se calme un peu et même nous souffle dans le dos !


Lorsque nous étions en Norvège, nous nous disions que le pays suivant allait avoir du mal à nous impressionner après tous ces superbes paysages. Effectivement, au Danemark c'est vraiment autre chose. Plat, désespérément plat (chouette pour le vélo), avec des champs, des champs et encore des champs. Parfois quelques vaches et chevaux, puis des champs, des champs et toujours des champs.
J'exagère à peine ! Une chose impressionnante tout de même, les éoliennes. Il y en a presque autant que de champs, c'est pas peu dire. Où que vous vous trouviez, au Danemark, vous pourrez voir au moins une dizaine d'éoliennes pointer à l'horizon. Et, avec le vent qui souffle constamment, elles tournent bien !

Le Danemark, c'est aussi le pays du vélo roi. On n'en revient pas. Des circuits fléchés quadrillent le pays en long, en large et en travers, en passant par plein de petites routes très sympas qui traversent les coins verts du pays et, parfois même, longent la mer au plus près. Et puis, quand vous en avez assez de faire des tours et des détours, sur les axes principaux aussi, il y a des pistes cyclables qui sont bien séparées de la route. On apprécie !




Et dans les villes c'est vraiment incroyable. Chaque rue a son espace reservé au vélo, et les Danois pédalent. Nous n'avons visité qu'une ville importante au Danemark, Allborg, mais on a eu l'impression de faire un retour en Asie. On y a retrouvé les parkings à vélos aux endroits stratégiques comme à Pékin, et l'habitude des Vietnamiens (à moto) de ne pas quitter leur casque pour entrer dans les magasins, par exemple. Nous regrettons de ne pas être passés par Copenhague car les centres-villes danois que nous avons vus étaient tous des vieux centres aux vieilles maisons de briques et aux rues pavées vraiment très agréables à découvrir.

Après presque trois mois en Norvège, nous nous étions habitués à la discrétion extrême des habitants, nous avons donc été très agréablement surpris de nous faire très souvent aborder par les Danois pour un brin de causette. Eux aussi parlent parfaitement anglais.

Nous nous attendions également à avoir de grosses difficultés pour planter la tente. Mais les Danois pensent à tout. Régulièrement, le long des itinéraires vélos ils ont installé des sortes de petits camps avec tables de pique-nique, toilettes, et petites cabanes. Même pas besoin de planter la tente pour être au sec. Malheureusement, elles ne tombaient pas toujours au bon moment. Mais camper dans la "nature sauvage" danoise a aussi son charme : on y fait de terrifiantes rencontres. Une nuit, des bruits nous réveillent. Quelque chose rode autour de notre tente et s'introduit même sous notre auvent : un furet vraiment pas farouche est en train d'attaquer notre poubelle (d'habitude on prend soin de la laisser au dehors...). Et il doit avoir vraiment très faim car on a du mal à le chasser... Bien plus impressionnant qu'un furet en animalerie !

Pour les derniers jours, le vent nous souffle dans le dos et, plat comme c'est, on avance bien... Allemagne, on arrive !


Corinne, le 9 octobre 2009, Langen en Allemagne.